Jour 3 – Monday, August 4 -Denali National Park – Grande Denali Lodge

Denali National Park – Entre attente, froid et déception

Ce matin, réveil encore bien matinal à 4h15 (merci le décalage horaire !). On a essayé de ne pas sortir trop tôt cette fois, alors on a pris un moment pour chercher des infos sur le Parc national de Denali, notamment les horaires des bus permettant d’atteindre l’intérieur du parc. Vers 6h, on était déjà dehors pour chercher un endroit où prendre le petit-déjeuner. Finalement, on s’est posé au Princess Lodge, un hôtel voisin, où l’on a aussi profité du Wi-Fi pour appeler Denali Park Adventure. Objectif : savoir s’il restait des places pour le survol du Denali Peak Experience et si la météo le permettait. Pas de chance : aucun vol avant 11h, et aucune garantie de voir le sommet, souvent caché derrière les nuages.

Accès limité dans le parc

En temps normal, la route du parc de Denali est accessible jusqu’au mile 92,5 (environ 149 km), uniquement via des navettes officielles. Cela permet d’aller vraiment loin dans la zone sauvage et d’avoir plus de chances d’observer la faune emblématique du parc.

Cependant, suite à d’importantes coulées de boue survenues il y a quelque temps, la route est coupée au mile 43 (environ 69 km). Aucun bus ne peut aller plus loin pour le moment.

Quant aux véhicules personnels, ils ne sont autorisés que jusqu’au mile 15 (environ 24 km), et encore, uniquement sur une portion bien précise de la route.

Plan B : direction le parc en bus

À 7h, un bus nous a conduits jusqu’à l’entrée du parc. Et là, les surprises ont commencé… Le centre des visiteurs était fermé, et les magasins et cafés n’ouvraient qu’à 8h30 – pas super pratique dans un endroit aussi reculé.

Autre urgence : trouver une bombe anti-ours, car Kiki était plutôt tendu à l’idée de croiser un grizzly sur les sentiers… Et évidemment, ce n’est pas ce qu’on trouve en premier lieu.

Concernant les bus d’accès au cœur du parc, la seule option disponible nous emmenait jusqu’au mile 43, avec un départ prévu pour 11h30. Il fallait donc patienter plus de 3h, dehors, par 8 °C… Heureusement, une liste d’attente était proposée, et on a pu embarquer dès 9h30. Résultat : une heure de froid intense au lieu de trois. On a connu pire.

Une aventure en demi-teinte

Le bus s’est élancé à travers les étendues sauvages du parc. Tous les passagers scrutaient la forêt, les vallées, les falaises… à la recherche du moindre ours, orignal, loup ou bouquetin. On en a effectivement aperçu quelques-uns – mais de très loin. Sans zoom x40 sur nos jumelles ou appareils photo, on aurait difficilement pu distinguer quoi que ce soit.

Petit ours Brun

La sortie a duré plus de 100 km en bus (environ 4h30 aller-retour), et malgré l’excitation de se retrouver dans une zone aussi mythique, l’expérience s’est révélée assez monotone. Le paysage est immense, sauvage, brut… mais le rythme lent, les arrêts courts, et la distance des animaux nous ont laissé sur notre faim.

Bilan du jour : beaucoup de patience, un peu de frustration, mais l’espoir demeure. Que les prochains jours nous offrent un ciel clair, une vue sur le Denali et des aventures plus immersives pour poursuivre le voyage.

un petit retour à pied depuis le parc

Le Saviez-Vous ?

Les glaciers couvrent environ 75 000 kilomètres carrés, soit 5 % de la surface de l’Alaska.

On estime qu’il y a environ 100 000 glaciers en Alaska, allant de petits glaciers de cirque à d’immenses glaciers de vallée.

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